L'education: Une des conditions du developpement en Afrique

Ce n'est pas un secret que d'affirmer que le secteur de l'éducation en Afrique ne dispose pas d'une masse critique de formations techniques et professionnelles adaptées a la réalité du marche du travail.

Pourtant, le contexte économique international n'a jamais été aussi favorable au continent dans le sens ou le coût du travail devient onéreux en Inde, Chine (secteur industriel, pharmaceutique, et télécommunications-centres d'appels).

En effet, les pays africains doivent  être en mesure d'attirer les investissements dans ces secteurs a une seule condition: des ressources humaines opportunément bien formées. En d'autres termes, formées selon les compétences techniques requises par ces secteurs d'activités.

 Il y a un certain nombre d'états tels que l'Ile Maurice qui sont en mesure de le faire mais, nous n'avons pas encore cette masse critique de pays qui fera inverser la tendance de la puissance économique mondiale au profit de l'Afrique.

Nous avons une population africaine en forte croissance depuis un demi siècle. Une étude stipule qu'il y a de nos jours deux fois plus de personnes de moins de 28 ans qu'il y en a de plus de 28 en Afrique, ce qui signifie que l'emploi doit croître rapidement.

Seulement, on estime a environ 70% le taux de population en âge de travailler en Afrique ne disposant pas d'un travail descent, d'un emploi formel.

Il faut que nos leaders se saisissent davantage de cette problématique de l'emploi des jeunes et déploient des efforts conséquents a cet effet.

Chers leaders, il faut une allocation de ressources optimale au profit de l'amélioration substantielle de l'emploiyabilite des jeunes, au profit de la mise en place d'un cadre macroeconomique propice a la création d'emploi afin que la croissance économique actuelle de l'Afrique puisse être viable dans la durée au profit des générations actuelles et futures.

En Afrique du Sud par exemple, les écoles d'état ont adopte une approche consistant a délaisser les matières telles que l'art et la musique, afin de se concentrer sur l'alphabétisation, les mathématiques et les compétences informatiques.

Ceci est un bel exemple a suivre car il y a encore un nombre important d'universités privées et publiques en Afrique qui disposent d'une offre de formation orientée vers des domaines non-techniques (littérature, sociologie) au détriment des filières scientifiques et technologiques.

Aujourd'hui, une des contraintes majeures a l'élévation des standards de l'éducation en Afrique demeure financier. Il y a encore trop de classes sur-chargées et d'écoles ne disposant pas de salles informatiques.

Pour ma part, j'ai décidé de créer une organisation nommée GN-224-2.0 a l'échelle de la Guinée, afin d'aider a l'équipement des écoles en salles informatiques. Le processus d'enregistrement est en cours. Un groupe a été crée sur facebook a cet effet. Pour ceux qui veulent le rejoindre n'hésitez pas.